Plantes et botanique

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Celastraceae, R. Br. , in Flinders, Voy. Terra Austr. 2: 554. 19 Jul 1814

SynonymieChingithamnaceae, Leptolobaceae, Pottingeriaceae, Salaciaceae, Tripterygiaceae, Canotiaceae, Goupiaceae, Lophopyxidaceae, Siphonodontaceae, Plagiopteraceae, Dipentodontaceae, Hippocrateaceae

Description

Distribution

Carte de repartition des Celastraceae La famille est presque cosmopolite, mais essentiellement concentrée dans les régions tropicales ou subtropicales.

Appareil végétatif

Les Celastraceae sont des arbres ou des arbustes caducs ou persistants, parfois grimpants (Salacia) ou volubiles (Hippocratea, parfois des lianes ligneuses. Des racines aeriennes se développement parfois (Celastrus), parfois épineux (Maytenus). Certains arbres sont munis de contreforts.

Les feuilles sont opposées ou pseudo-opposées, alternes chez Cassine, pétiolées, exstipulées ou munies de stipules réduites et caduques. Le limbe est simples, souvent coriaces, à la nervation pennée et reticulée, aux marges entières, crénelées, serratulées ou dentées.

Reproduction

Les inflorescences, axillaires ou terminales, sont des cymes, des racèmes, des thyrses, des fascicules, plus rarement des panicules ou réduites à des fleurs solitaires.

Les fleurs sont actinomorphes, généralement petites et verdâtres, bisexuées ou unisexuées. Les 3-5 sépales imbriqués, libres ou soudés à la base, et les 3-5 pétales libres, rarement uniques, sont insérés sur ou sous le bord d'un disque annulaire charnu et glanduleux, celui ci étant presque absent chez Microtropis.

Les 3-5 étamines, insérées sur le disque, sont libres et alternipétales. Les anthères sont biloculaires, plus rarement uniloculaires, basifixes à dorsifixes, et à déhiscence longitudinale, transversale chez Hippocratea, introrse, extrorse ou latrorse.

L'ovaire est supère ou semi-infère, et formé de 2-5 carpelles soudés en 2-5 loges, parfois incomplètes, chacune contenant généralement 2 ovules érigés ou pendants sur des placentas axiles. Le style est unique, terminal, très court, parfois absent, et terminé par un stigmate capité ou avec 2-5 lobes.

la fleur des CelastraceaeLa fleur des Celastraceae
A, B et C - Détail d'une fleur chez Euonymus europaeus, ainsi que sa coupe longitudinale et son diagramme; D - Détail d'une fleur chez Salacia dusenii; E - Détail d'une fleur chez Maytenus boaria ; F - Détail d'une fleur chez Hippocratea arnottiana



Le fruit est une capsule à déhiscence loculicide, de nature schizocarpique, libérant 2-5 méricarpes indéhiscents, plus rarement une samare, une baie ou une drupe, encore plus exceptionellement une capsule indéhiscente ou une noix au style latéral. La capsule de certains Euonymus peut posséder des excroissances épineuses. Le péricarpe est coriace ou charnu, lisse, anguleux ou munis d'ailes épineuses (Euonymus). Les 2-12 graines lisses ou non, albuminées ou exalbuminées, ont un gros embryon droit. Elles sont souvent dotées d'un arille basale et colorée favorisant leur dispersion par les oiseaux. Les cotylédons sont plats et connés, et la germination est épigée.

Classification et phylogénie

C'est une famille proche des Aquifoliaceae, mais de nature polyphylétique. Certains de ses genres forment des familles indépendantes selon certains Ainsi, Zhang and Simmons (Syst. Bot. 31: 122–137. 2006) classent les Plagiopteron parmis les Plagiopteraceae, et Dipentodon et Perrottetia parmis les Dipentodontaceae. Mais la scission la plus importante est celle qui consiste à isoler une douzaine de genres tropicaux parmis les Hippocrateaceae (Hippocratea, Loeseneriella, Pristimera, Salacia, etc.).

On remarquera que les genres possédant des fruits indéhiscents sont beaucoup plus homogènes que ceux développant des fruits déhiscents.

Intérets

Certains Euonymus sont ornementales, comme E. japonicus à feuilles persistantes et souvent panachées. Les rameaux calcinés d'E. europeus donnent le fusain des dessinateurs. Les tiges et les racines d'E. japonicus et d'E. sieboldiana produisent un latex caoutchouteux. Des extraits d'E. purpureus et d'E. americanus sont des médicaments locaux en Amérique du nord.

D'autres espèces sont médicinales : Elaeodendoron glaucum, Maytenus boania, M. ilicifolia, M senegalensis et Hippocratea acapulcensis. Les graines de Kokoona zeylinica fournissent une huile utilisée à Ceylan. Des espèces de Elaeodendron, Pachystima et Maytenus sont également ornementales.

Les genres de la famille

Aucun élément ne correspond aux critères sélectionnés

Acanthothamnus
Aextoxicon
Allocassine
Anthodon
Apatophyllum
Apodostigma
Arnicratea
Bequaertia
Bhesa
Brassiantha
Brexiella
Brexiopsis
Campylostemon
Canotia
Cassine
Catha
Celastrus
Cheiloclinium
Crocoxylon
Crossopetalum
Cuervea
Denhamia
Dicarpellum
Dipentodon
Elachyptera
Elaeodendron
Empleuridium
Euonymus
Evonymopsis
Fraunhofera
Gloveria
Glyptopetalum
Goniodiscus
Goupia
Gyminda
Gymnosporia
Hartogiella
Hartogiopsis
Hedraianthera
Helictonema
Herya
Hexaspora
Hippocratea
Hylenaea
Hypsophila
Kokoona
Lauridia
Loeseneriella
Lophopetalum
Lophopyxis
Lydenburgia
Maurocenia
Maytenus
Menepetalum
Microtropis
Monimopetalum
Mortonia
Moya
Myginda
Mystroxylon
Nicobariodendron
Orthodphenia
Paxistima
Peripterygia
Peritassa
Perrottetia
Plagiopteron
Platypterocarpus
Plenckia
Pleurostylia
Polycardia
Pottingeria
Prionostemma
Pristimera
Psammomoya
Pseudosalacia
Ptelidium
Pterocelastrus
Putterlickia
Quetzalia
Reissantia
Robsonodendron
Rzedowskia
Salacia
Salacighia
Salaciopsis
Salvadoropsis
Sarawakodendron
Schaefferia
Semialarium
Simicratea
Simirestis
Siphonodon
Tetrasiphon
Thyrsosalacia
Tontelea
Torralbasia
Tripterygium
Tristemonanthus
Viposia
Wimmeria
Xylonymus
Zinowiewia