Description
    
    		
		 
	
			
				Distribution
				
					 
  					La famille des Ancistrocladaceae ne renferme que le seul genre éponyme 
Ancistrocladus. Ce genre comporte dix espèces natives d'Asie tropicale, neuf autres des forêts humides d'Afrique du l'ouest, du sud du Sénégal jusqu'au Zaire, et une dernière native des forêts côtières du Kenya. 
				
 
			 
			
		 
			
				Appareil végétatif
				Il s'agit de lianes ligneuses et persistantes, ou d'arbustes grimpants. La croissance est de type sympodiale, et les espèces développes des crochets ligneux circinés pour s'accrocher à leur support. Les feuilles sont alternes, parfois pseudo-verticillées sur les rameaux florifères, simples et entières. Le limbe est glabre, parfois coriace, et penninervé. Les pétioles sont articulés, et les petites stipules sont caduques.
			 
		
		
		
		 
			
				Reproduction
				Les fleurs, actinomorphes et bisexuées, sont solitaires et axillaires. Elles se composent de 5 sépales imbriqués et connés en un tube plus ou moins accrescent. Les 5 pétales libres sont contortés ou imbriqués. Il y a 10 étamines, rarement 5 ou 15, disposées sur 1-2 verticilles, et plus ou moins inégales. Les filets sont legerement soudés à la base, et les anthères biloculaires, sont basifixes et généralement introrses, à la dehiscence longitudinale. L'ovaire est semi-infère, tricarpelé et uniloculaire. L'ovule unique est basal, bitegumenté et hemianatrope.
Les fruits sont des nucules indehiscentes, généralement couronnées par des sépales devenus inégaux et ailés. Les graines sont albuminées.
			 
		
		
		 
			
				Classification et phylogénie
				Les Ancistrocladaceae ont des affinités très incertaines. Elles furent antérieurement incluses dans les 
Dipterocarpaceae, les 
Malpighiaceae ou encore les 
Combretaceae, et certains liens avec les 
Violaceae, les 
Dioncophyllaceae et les 
Ochnaceae ont été envisagés (C. Metcalfe in K.B. 6: 363-366, 1952 ; G. Erdtman, in Verôff. Geobot. Inst. Rübel 33: 47-49, 1958 ; R. Schmid in E.J. 83: 1-56, 1964 ; Gottwald & Parameswaran in E.J. 88: 49-69, 1968).
 
			 
		
		
		 
			
				Intérets
				Des études chimico-taxonomiques ont montré l'existence chez certaines espèces africaines de nombreux alcaloïdes d'interet pharmacologique (J.P. Foucher, Pl. Médic. Phytothér. 5: 16, 1971 et 9: 26 (1975), Trav. Lab. Mat. Méd. Pharm. Gal. Fac. Pharm. Paris 55(2) 1971 et 60, 1975). Les racines d'Ancistrocladus extensus bouillies seraient utilisés pour enrayer la dysenterie en Malaisie, et les jeunes feuilles sont employées comme condiment en Thaïlande. 
			 
		
		
		Données éditées le 07 avril 2007