Les fleurs sont bisexuées, plus rarement unisexuées et dans ce cas elles sont généralement polygames, actinomorphes ou zygomorphes, et nettement perigynes. Elles sont groupées en cymes, en racèmes ou en panicules, axillaires ou terminaux.
Le receptacle est campanulé à cylindrique, plus rarement cupuliforme. Il y a 5 sépales imbriqués, connés, souvent inégaux, droits ou réfléchis. Les 5 pétales, parfois absents chez certains genres néotropicaux, sont libres, imbriqués, généralement inégaux et caducs. On démonbre généralement 8-20 étamines, parfois réduites à 2, parfois en très grand nombre, jusqu'à 300 chez certains espèces néotropicales. Elles sont libres, soudées à la base ou plus exceptionellement, soudées en faisceaux. Dans les fleurs irrégulières, l'androcée est acyclique : les étamines sont disposées unilatéralement. Les filets sont filiformes, et les anthères dorsifixes, à dehiscence longitudinale et introrse. L'ovaire est supère, avec initialement 3 carpelles, un seul se développant généralement à maturité, uniloculaire, renfermant deux ovules ascendants et épitropes. La placentation est basale.. Le gynécée est sessile ou parfois porté par un court gynophore. Le style est filiforme et gynobasique, et le stigmate plus ou moins trilobé.
La concrescence des étamines en une couronne et, sur une partie de celle-ci, leur transformation en courts staminodes ont pour effet de donner à l'androcée l'aspect d'un diadème dont le plan de symétrie se confond avec celui, dévié d'un certain angle par rapport au plan floral, de l'ovaire unicarpellé ; la fleur est alors zygomorphe, et ce caractère peut être encore accentué par un développement inégal de toutes les parties de l'urne réceptaculaire qui devient elle-même symétrique par rapport à ce plan. Il s'agit d'une évolution parallèle à celle-ci des
Fabales.
Le fruit est une drupe sèche ou charnue, avec un endocarpe dur ou fibreux. Les graines sont exalbuminées.