Leurs cônes femelles relativement gros ont une structure variable par la formation et la soudure plus ou moins complète de la bractée et de l'écaille, ce qui leur a valu d'être pour certains les formes intermédiaires entre les
Pinales et les
Araucariales. Toutefois, cette structure les rapproche énormément des
Cupressaceae, famille dans laquelle les Taxodiaceae sont souvent incluses en tant que sous-famille. Cette union est renforcée par un certain nombre de résultats dans le domaine moléculaire. Ici, nous conserverons les deux familles séparées sur la base de la morphologie foliaire.
Alors que l'aire de répartition de la famille est actuellement assez réduite, les fossiles montrent qu'il n'en était rien auparavant. Par exemple, on connaît de nombreuses espèces de
Sequoia à l'état fossile, du Jurassique supérieur au Crétacé et au tertiaire, en Europe, en Islande, au Groenland, en Sibérie et dans l'Amérique septentrionale. On est conduit à voir dans les
Sequoia actuels les reliques d'un genre jadis prospère et maintenant en voie de disparition.