Plantes et botanique

Espèces

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Areca, L. , Sp. Pl. 1189. 1753.

Description

Distribution

Le genre est originaire d'Asie tropicale, d'Australasie et d'Océanie.

Description

Il s'agit de palmiers monocaules ou cespiteux, pleionanthes et inermes, au stipe généralement annelé, pourvu d'un manchon foliaire, aux feuilles paripennées. Les fleurs, actinomorphes et unisexuées (monécie), sont groupées en panicules composés infrafoliaires et axillaires. Elles se composent de 3 sépales libres, de 3 pétales libres, les mâles possédant 3-30 étamines libres, les femelles 3-9 staminodes et un ovaire supère et uniloculaire.

Areca catechu

L. , Sp. Pl. 1189. 1753.

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Nom francophone : Arequier, noix-d'arec, aveline de l'
Syn. : Areca hortensis

Distribution

Asie tropicale. Cultivé.

Description

Palmier monocaule (haut : 10-30 m). Feuilles paripennées (long : 1,3-2 m), composées de nombreuses pennes lancéolées (long : 30-60 cm, large : 2,5-4 cm), les apicales étant lus ou moins connées, à l'apex irregulierement denté. Fleurs unisexuées (monécie), les mâles avec 6 étamines, groupées en panicules infrafoliaires et axillaires (long : 25-30 cm). Fruits oblongs ou ovoides et oranges (long : 3-5 cm).

Informations

La graine des baies sont appelées noix de bétel. On les mâche préalablement cuites ou grillées. Une recette consiste à couper les graines en tranches, à les épicer avec du catéchou gambir, de la cardamome, du clou de girofle, du tabac ou de la cannelle, puis à les envelopper dans une feuille de poivrier bétel. Le tout forme la chique de bétel, que l'on mâche en compagnie, après le repas. La coutume consistant à mâcher du bétel semble être répandue depuis des millénaires en Indo-Malaisie. L'endosperme des graines, riche en graisses, contient plusieurs alcaloïdes (arécoline et arécaïne) et des tanins. En tant que substance légèrement narcotique, provoquant le ralentissement de la fonction cardiaque, la mastication du bétel est peu nocive, mais provoque une salivation rouge et parfois des commotions cérébrales. On dit que la mastication fortifie les gencives et le palais, qu'elle tue les vers intestinaux, mais qu'elle provoque en même temps des ulcères cancéreux dans la cavité buccale.